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  • Photo du rédacteurKemi Outkma

Balles perdues


-Les convictions sont le luxe des observateurs qui ne s’engagent pas.

-La cruauté de l’Homme n’a d’égal que l’imagination qu’il met en œuvre pour l’assouvir.

-La femme a besoin de sécurité, L’homme de reconnaissance.

-Demander de faire confiance est l’expression d’une âme coupable.

-On se rend compte de la présence de l’Amour quand il nous inflige son absence.

-L’ « unique » est une invention du « moi » pour pouvoir dire « je » sans parler de lui ; L’ « un » est ce que « je » cherche en sachant que c’est « moi » sans qu’il me parle.

-Fuir le malheur en feignant de l’ignorer, c’est se priver de l’accès au bonheur.

-On ne peut aimer les autres sans s’aimer soi-même…On ne peut réellement s’aimer soi-même sans mépriser les autres.

-Ma plus grande tristesse est de ne pas parvenir à en éprouver.

-C’est dans l’Art que l’on trouve la prophétie.

-Chacun d’entre nous est le maître d’un micro-univers auquel il est finalement asservi. Nous sommes devenus les appendices de nos inventions, pire ! Nous n’existons plus que pour les faire fonctionner…en somme justifier leur existence.

-Chaque nouvelle interdiction est un marché qui s’ouvre. Chaque loi a donc son économie propre.

-S’efforcer de briller en société, de plaire, revient à demander aux autres de voir en vous la personne qu’ils voudraient être.

-La rigidité de l’ordre moral ne sert qu’à niveler la population en bridant les esprits libres par nature et en offrant un illusion de privilège aux esprits étroits par nature.

-Chaque loi est pour les masses populacières l’officialisation d’un droit, et une contrainte pour les esprits supérieurs.

-Pour parvenir à la connaissance de soi, encore faut-il réussir à ignorer les autres.

-La majorité n’a raison que dans la mesure où les minorités restent muettes.

-L’homme attend de la femme qu’elle soit son second. La femme attend de l’homme qu’il soit son unique.

-L’originalité (voire l’excentricité) est devenu un tel engouement massique que pour être réellement original aujourd’hui il faut s’imposer une stricte forme de classicisme.

-Ce n'est pas parce que le silence a toujours le dernier mot qu'il faut renoncer à prendre la parole.

-Le « beau » ne saurait exister sans le « laid », de même que le « bien » sans le « mal ». Ce à quoi nous aspirons, ce que nous désirons, nous n'y croyons que grâce à la certitude de l'existence de ce que nous fuyons.

-Choisir d'être libre c'est se libérer de tout choix.

-Nous avons finalement le choix entre: rêver notre vie; choisir l'illusion, ou : vivre nos rêves; choisir les désillusions.

-On devient adulte le jour où l'on comprend que l'on est mortel. On devient mature le jour où l'on admet que l'on est seul.

-Une idée fédératrice commune à toute la planète ne peut être qu'imposée tyranniquement puis inculquée par conditionnement...c'est la seule solution...Comment s'assurer le soutien de tout le monde en lui laissant son libre arbitre?...Même Dieu n'y parvient pas!

-En tant qu'individu, personne ne me dérange, en tant que foule tout le monde me fait chier.

-Tant qu'on est le père de personne, on reste le fils de quelqu'un.

-Il n'y a que lorsque l'on a pas d'âme que l'on cherche à faire croire à tout le monde que l'on a du coeur.

-C''est souvent parce qu'on remet sans cesse à demain ce qu'on voudrait (devrait) dire (hurler) aujourd'hui qu'on finit par se mettre à l'écrire.

-L'Humanité est un complot contre l'Homme, la religion est un complot contre Dieu.

-L'humanisme est à l'Homme ce que la religion est à la Foi, ce que la beauté est à la Grâce, ce que la médiocrité est à l'élitisme: un boulet d'ignorance crasse et de nihilisme narcissique attaché par les petites gens aux chevilles des âmes nobles pour les freiner dans leur fuite en avant de l'obscurantisme et de l'obscurité vers la Connaissance et la Lumière.

-Je n'en veux à personne, alors je m'en prends à tout le monde. C'est ma vision de l'égalité.

-Je n'aime pas parler de moi, les autres le font si bien. Je ne m'intéresse pas beaucoup aux autres... pour la même raison.

K.O.

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