J’en ai marre de votre poésie
Engoncée dans sa prosodie
Et dans sa terminologie.
Je suis las des belles tournures,
Je veux du sang de mes blessures
Barbouiller le gris des murs
Des tombes de la littérature.
Je pourrais compter les pieds
En comptant sur mes doigts
Je pourrais ranger l’épée
Et dompter mon émoi.
Je préfère, à l’instinct,
Ecrire d’un verbe assassin
Des textes sans lendemains…
K.O.