Il y a trois ans aujourd'hui, par ce dimanche à la con où tu es parti, toi le sale gosse de mes nuits d'insomnie, je t'écrivais (te volais) ceci:
Les Heures sombres:
A 18 ans du soir
J’ai découvert ta mémoire
Et ces sentiments qui nous ressemblent
Et ces sentiments qui nous rassemblent
Ca fait du temps, maintenant
Inexorablement
Passe le temps qui tue les enfants…
Et les Grands…
Mais ça y est c’est fini
Les fausses dents dont les sourires de la vie
Sont remplis
Ca y est il n’y a plus de doute
Tu tailles ta route
Plus rien ne te dégoûte
Mais c’est une histoire pire qu’un sale dimanche
Une fraction dans l’errance d’un sale môme de France
Ouais tu marches seul
Avec plus personne à qui faire la gueule
Et je reste seul
Avec trop de raison de faire la gueule
Mais…
La Liberté ou la mort
T’auras eu les deux
Et tu trouvais ça plus fort
Et mieux que finir vieux
Puisque sur le quai chacun sa peine
Moi je te présente la mienne
Et c’est toi que je pleure aujourd’hui
Alors que tout mon cœur me demande :
« Et pourquoi, et pourquoi, et pourquoi t’es plus là ? »
Mais les rêves du cœur
Sont pour les voleurs
Alors je t’ai volé tes paroles, le poète
Pour te dire Merci et à plus… peut-être...
K.O.