J’ai bien tenté, j’aurais voulu, voir la vie plus humainement
Je me suis fié, et j’y ai crû, aux idéaux et aux slogans
J’ai constaté, et puis j’ai vu, à quel point ce n’est que du vent
J’ai donc prié, me suis perdu, dans l’attente d’un firmament
Je n’ai croisé, et n’ai connu, que des fachos chez les croyants
J’ai bifurqué, suis revenu, à mon exutoire d’antan
J’ai consommé, ai fait abus, de tous psychotropes traînant
Bien défoncé, en continu, plus de soucis d’être vivant
Mais réveillé , j’ai alors vu, que m’encerclaient des hommes en blanc
M’ont attaché, m’ont mis à nu, et gorgé de médicaments
Je veux parler, je ne sais plus, moderne belle au bois dormant
Bave en filet, regard perdu, la vie dehors et moi dedans
J’ai déconné, j’aurais pas dû, quitter le monde des vivants
Et si je sais, et si j’ai vu, qu’y vivre n’est pas un présent
Je dois avouer , que j’aurais dû, comme chacun faire semblant
D’être intégré et reconnu comme un égal parmi ces gens
Mais suis resté étrange intrus en quête d’émerveillement
Je l’ai touché et je l’ai vu au cours d’un trip des plus puissants
Veux en parler mais ne peut plus, ce secret doit être trop grand
Je l’ai gardé et puis vois-tu il m’a dévoré lentement
J’y suis coincé, y suis perdu à tout jamais c’est évident
Moi décédé, que diras-tu de ton cinglé de fils, maman ?
K.O.
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