Incipit du roman "Des pions et des fous"
Prologue : Lundi 22H30 Victor Guillebin n'était pas une identité, il n'était pas un individu, il portait ce nom mais n'avait pas de corps. Il n'était pas réel, il n'était pas tangible. Il n'était qu'artefact, un simple avatar. Il n'existait que sur Facebook. Sa photo de profil était un scan d'un ancien cliché d'orphelinat croate habilement retouché. Ce visage n'appartenait à personne, personne ne le portait aujourd'hui, une troupe de soldats serbes avait nettoyé cet orphelina