L'Abel au bois dormant
J’ai bien tenté, j’aurais voulu, voir la vie plus humainement Je me suis fié, et j’y ai crû, aux idéaux et aux slogans J’ai constaté, et puis j’ai vu, à quel point ce n’est que du vent J’ai donc prié, me suis perdu, dans l’attente d’un firmament Je n’ai croisé, et n’ai connu, que des fachos chez les croyants J’ai bifurqué, suis revenu, à mon exutoire d’antan J’ai consommé, ai fait abus, de tous psychotropes traînant Bien défoncé, en continu, plus de soucis d’être vivant Mais